Ça vous est sûrement arrivé un jour d'avoir, comme ça, sans raison particulière, une journée de pur extase, de félicité. Comme si, le temps d'un jour, tout s'était mis en place pour vous offrir des moments d'une grâce sublime.
Après avoir traversé un autre désert de 300 kms, j'ai abouti sur un petit village très banal, situé au bord de la mer Rouge. J'espérais y trouver une petite station balnéaire sympathique, mais tel n'est pas le cas. Le gouvernement Mubarak, des investisseurs étrangers et les amis du régime ont commencé à transformer la côte toute entière en un immense parking à touristes, hôtels, resorts tout inclus et centres de plongée, envahissant la presque totalité du littoral. Ç'est encore un gigantesque chantier de construction laissé en plan jusqu'à ce que les dés politiques soient lancés. C'est ainsi que le soir venu j'étais attablé au seul restaurant italien à des centaines de kilomètres à la ronde, quand un égyptien, en admiration devant ma Marseillaise, m'a demandé ce que je faisais dans les parages.
J'avais ouïe dire que les meilleurs excursions de plongée était maintenant plus au sud et que comme j'y étais, j'aurais bien voulu en profiter, mais je ne savais pas trop où m'adresser. L'égyptien en question s'occupe justement d'un centre de plongée et il termine l'organisation d'une excursion de deux jours, qui se rendra sur Sataya, un lagon situé à une trentaine de kilomètres de la côte, tout près de la péninsule de Baranis, située elle à la frontière soudanaise. Comme il ne lui reste plus que deux places à combler, sur une possibilité de 18 à bord du luxueux yacht, il consent à me faire un excellent rabais. Le départ se fera de la marina d'Hamata, à une centaine de kilomètres plus au sud et j'économise aussi les frais de transfert en m'y rendant avec ma Marseillaise. C'est un petit bus qui ramasse les touristes dans les différents hôtels, qui amènera un groupe composé majoritairement de hollandais et de belges, ainsi que Babette, une gentille française qui s'occupe généralement de ses compatriotes, quand il y en a, pour un gros tour operator français que je ne nommerai pas. Après avoir préparé l'équipement de plongée, nous voilà parti, par un temps magnifique, avec un équipage attentionné pour un court séjour qui s'annonce assez agréable.
En arrivant sur les lieux, une bande de dauphins nous y attendait et tout le monde s'empresse de sauter à l'eau pour patauger en leur compagnie.
J'ai parcouru la route béat d'admiration pendant que le soleil se couchait lentement derrière le désert qui vient ici affronter la mer dans un combat de titan dont on ne peut imaginer l'issu. C'était un moment sublime que de parcourir cet interminable lacet étendu sur le sol aride qui devient un peu moins hostile par la seule présence rafraîchissante de l'océan.
Après avoir traversé un autre désert de 300 kms, j'ai abouti sur un petit village très banal, situé au bord de la mer Rouge. J'espérais y trouver une petite station balnéaire sympathique, mais tel n'est pas le cas. Le gouvernement Mubarak, des investisseurs étrangers et les amis du régime ont commencé à transformer la côte toute entière en un immense parking à touristes, hôtels, resorts tout inclus et centres de plongée, envahissant la presque totalité du littoral. Ç'est encore un gigantesque chantier de construction laissé en plan jusqu'à ce que les dés politiques soient lancés. C'est ainsi que le soir venu j'étais attablé au seul restaurant italien à des centaines de kilomètres à la ronde, quand un égyptien, en admiration devant ma Marseillaise, m'a demandé ce que je faisais dans les parages.
J'avais ouïe dire que les meilleurs excursions de plongée était maintenant plus au sud et que comme j'y étais, j'aurais bien voulu en profiter, mais je ne savais pas trop où m'adresser. L'égyptien en question s'occupe justement d'un centre de plongée et il termine l'organisation d'une excursion de deux jours, qui se rendra sur Sataya, un lagon situé à une trentaine de kilomètres de la côte, tout près de la péninsule de Baranis, située elle à la frontière soudanaise. Comme il ne lui reste plus que deux places à combler, sur une possibilité de 18 à bord du luxueux yacht, il consent à me faire un excellent rabais. Le départ se fera de la marina d'Hamata, à une centaine de kilomètres plus au sud et j'économise aussi les frais de transfert en m'y rendant avec ma Marseillaise. C'est un petit bus qui ramasse les touristes dans les différents hôtels, qui amènera un groupe composé majoritairement de hollandais et de belges, ainsi que Babette, une gentille française qui s'occupe généralement de ses compatriotes, quand il y en a, pour un gros tour operator français que je ne nommerai pas. Après avoir préparé l'équipement de plongée, nous voilà parti, par un temps magnifique, avec un équipage attentionné pour un court séjour qui s'annonce assez agréable.
En arrivant sur les lieux, une bande de dauphins nous y attendait et tout le monde s'empresse de sauter à l'eau pour patauger en leur compagnie.
Mais c'est de la journée du lendemain dont je garde, encore aujourd'hui, un genre de béatitude reconnaissante. De voir le soleil se lever, quand on est en plein milieu de l'océan sur un lagon turquoise, c'est déjà un excellent début. J'étais dès lors tout disposé à accueillir la suite de ce jour avec le cœur rempli de gratitude. Affublés de nos accoutrements si peu naturel dans cet environnement sous-marin, la première plongée nous a fait rencontrer, entre autre habitant, une tortue pas très jasante, occupée quelle était à brouter sa laitue de mer sur la paroi de corail. À la deuxième descente, tôt après le dîner, le site était spectaculaire. Aux limites du lagon, la paroi de corail multicolore, mise en valeur par l'angle parfait de la lumière qui dansait dans ce spectacle grandiose, plongeait dans des profondeurs abyssales et laissait à l'imagination la place d'y faire surgir les géants marins qui peuplent habituellement ces lieux. C'est pendant que j'admirais la multitude de petits poissons aux formes et couleurs extravagantes, flamboyantes, qu'elle a surgit: une gigantesque raie manta de deux mètres d'envergure est apparue venant virevolter près de nous tel un oiseau au proportion préhistorique. Sa visite à elle seule aura valu le coût de l'expédition.
J'étais déjà combler et un peu gaga quand nous avons pris le chemin du retour. Il était seize heure quand nous avons mis les pieds sur la terre ferme et j'avais encore 130 kms à parcourir avant de m'enregistrer dans un magnifique écolodge que j'avais repéré avant mon départ. J'ai parcouru la route béat d'admiration pendant que le soleil se couchait lentement derrière le désert qui vient ici affronter la mer dans un combat de titan dont on ne peut imaginer l'issu. C'était un moment sublime que de parcourir cet interminable lacet étendu sur le sol aride qui devient un peu moins hostile par la seule présence rafraîchissante de l'océan.
Je goûterai, pour quelques jours, le confort de ses tentes plantées dans un décor paradisiaque et le buffet succulent, qui change un peu de la gastronomie égyptienne, plutôt limitée, des dernières semaines. Je n'ai d'ailleurs rien qui me presse de remonter vers les grands centres touristiques que sont Hurgada et Sharm El Sheik. Aussi bien déguster un peu...
P.S. Pour ceux qui trouvent que mon blog ressemble trop à un article de voyage commandité, où tout est toujours beau et tout le monde gentils, j'ai commencé un autre blog où j'expose de façon pas du tout policaly correct, dans un langage plus cru, mes expériences plus difficiles et mes frustrations. C'est mon petit Côté Molotov. Alors si vous voulez m'entendre râler et manger du voisin, allez y faire un tour...http://capitainemolotov.blogspot.com/?zx=dbc71e34f0695252 , mais je vous aurez prévenu!
Amdullah
3 commentaires:
Bonjour Martin,
J'aime bien ton petit côté Molotov !
Tes commentaires y sont d'ailleurs fort semblables à certaines de mes réflexions quand je me promène dans les rues de Montréal !
Ben faut croire que tu n'es vraiment pas peureux...pcq une raie manta moi je me serais évanouie de peur
(surtout de 2 mêtres)...cet hiver en Colombie j'ai mis la main ...sans savoir ...sur une toute petite ...et criée comme si un requin m,avais mordu...tu vois le style!!
Bon je ne suis pas la grande aventurière que tu es.
MAIS COMME JE T'ADMIRE
Que peut-on dire après de si belles opportunités...de si belles rencontres ...JE SUIS BOUCHE _BÉE
je vais directement sur ton truc de chialeux pour voir ton côté un peu moins DIEU ...un peu plus HUMAIN...ciao mon beau Martin...
continues de si bien écrire !!!
Toute cette plongée me fait rêver, mon wet suit en mouille !
Attend que je vienne te rejoindre! :P
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